Vigneulles-lès-Hattonchâtel

Idéalement situé entre les axes Metz – Bar le Duc et Verdun – Nancy, Vigneulles compte aujourd’hui plus de 1600 habitants répartis sur 7 villages.

Faisant partie de l’arrondissement de Commercy et rattaché à la Communauté de Communes Côtes de Meuse – Woëvre, sa superficie est de 6259 hectares sur lesquels on peut trouver des cultures aussi différentes que les céréales, la vigne, l’arboriculture, de l’élevage mais également beaucoup de forêts.

En 1973, Vigneulles, Billy sous les Côtes, Creuë, Hattonchâtel, Hattonville, Saint Benoit en Woëvre et Viéville sous les Côtes fusionnent pour ne former qu’une seule commune.

Le pôle touristique de Madine, l’implantation de la fromagerie et la relance de la viticulture et de l’arboriculture permettent une reprise importante de la vie économique.

Aujourd’hui, Vigneulles reste un bourg très attractif, on y trouve une supérette COLRUYT, une maison médicale où quatre médecins généralistes travaillent et où les vigneullois peuvent consulter différents spécialistes (gynécologues, cardiologue, etc…). La toute récente crèche peut accueillir jusqu’à 18 enfants. La Poste, de nombreux commerces et services sont également présents pour  le bien être des habitants.

Un peu d’Histoire

Son nom vient du suffixe latin eolae qui a donné Vineolis en 1152, petite vigne, suffixe devenu « eules » pour donner Vigneulles en français.

En 1332, demoiselle Agnès, veuve d’Eudignon de Vigneulles, bailli d’Aspremont et écuyer, Jean et Isabelle ses enfants, reconnaissent tenir de Henri IV d’Aspremont, évêque de Verdun, tout ce qu’ils possèdent à Vigneulles-sous-Hattonchâtel, ban et finage, excepté la terre dite de Saint-Pierre, ou la Terre de Valerne.

En 1389, les habitants de Vigneulles se mettent pour toujours sous sauvegarde de Robert duc de Bar et ses successeurs. L’évêque de Verdun porte plainte devant le lieutenant-général du duché de Luxembourg pour le duc d’Orléans-Mainbourg, gouverneur du duché, qui décide par une ordonnance du 4 mars 1403 que les habitants ne pourront se prévaloir de cette sauvegarde contre l’évêque de Verdun, leur seigneur, mais qu’ils seront obligés de répondre devant la justice et de lui payer ses droits.

En 1489, Guillaume de Haraucourt, évêque de Verdun, affranchit les habitants de Vigneulles.

En 1498, un différend s’élève au sujet du tiers de la dîme de Vigneulles possédée par Florentin de Stainville et Robert de Vigneulles, écuyers, qui ont pris jusque-là ces dîmes des comtes d’Aspremont, comme fief mouvant de la châtellenie d’Aspremont. Mais Guillaume de Haraucourt, évêque de Verdun, prétend que cette portion de dîme meut en fief de sa châtellenie d’Hattonchâtel. L’affaire se conclut à la condition que la comtesse de Linange, veuve du comte de Linange, seigneur d’Apremont, renonce à l’hommage des dîmes de Vigneulles et que Florentin de Stainville et Robert de Vigneulles fassent foi et hommage à la comtesse de cinq francs de rente et de seize septiers de vin à eux dus chaque an sur plusieurs héritages situés au village de Tannois. En conséquence de cet accord, la comtesse consent à ce qu’ils reprennent ces dîmes de l’évêque de Verdun.

Après la Première Guerre mondiale, la reconstruction du village est assurée grâce au parrainage de la ville de Bar-sur-Aube, mais aussi grâce aux dons d’une riche américaine, Miss Taylor. Son fils, Moses, comme le rappelle une plaque fixée au pied du monument, est mort au combat le 24 mars 1918, alors qu’il était lieutenant d’infanterie. Elle fait alors ériger ce monument à sa mémoire et fait planter des tilleuls autour de la place, leur nombre correspondant à celui des soldats américains décédés à Vigneulles. Les quatre faces de la stèle représentent un soldat américain, des soldats français, une veuve et ses deux enfants devant la tombe de son mari et une femme symbolisant la victoire, tenant une couronne de lauriers à la main.